
Ça l’air niaiseux comme titre d’article. Mais je sais que plein de gens, pour plein de raisons différentes, ne font pas ou peu la cuisine. Voici 5 raisons pour se crinquer à le faire.
Pour certains.es, manger est un mal nécessaire, faut mettre de l’essence dans le véhicule si on veut continuer d’avancer. Si ces gens peuvent trouver une source de nourriture sans faire d’efforts, c’est toujours mieux.
Pour d’autres, c’est une course contre la montre. Entre le travail, les activités en soirée, les jeunes enfants et les autres tâches domestiques, faire la cuisine n’arrive pas en priorité pour de nombreux parents.
Certains.es n’aiment pas faire la cuisine, n’y trouvent aucun plaisir ou alors font « coller l’eau au fond du chaudron » tellement ils considèrent qu’ils n’ont aucun talent en cuisine.
D’autres ont une relation compliquée avec la nourriture et sont souvent en conflit avec elle. Alors faire la cuisine n’est pas nécessairement associé à quelque chose de plaisant.
Bref, comment on fait pour trouver du plaisir à faire la cuisine ?
1. Se donner le droit de cuisiner
Première chose, je pense qu’il est important de SE DÉCULPABILISER. Peu importe pourquoi on fait la cuisine ou pas, on va se la dire tout de suite, ce n’est pas un concours !! Gordon Ramsay ne viendra pas te crier dessus que c’est d’la merde ! Si jamais ça n’a pas tourné comme prévu, ça fait partie de l’apprentissage d’un jeune padawan en cuisine, ça sera meilleur une autre fois.
Et parfois, même avec des erreurs on peut être créatifs.ves. Il y avait trop d’eau pour cuire le riz et c’est de la bouillie? Utilise-le pour faire un fond de tarte pour une quiche végé, mélange-le avec d’autres ingrédients et crée des boulettes à burger, rien ne se perd, tout se transforme (à moins que ça ne soit solidement cramé 😉 ) !
2. Prendre le temps
Ensuite, il faut savoir CHOISIR UN MOMENT OÙ ON A DU TEMPS. Faire une recette alors qu’on a peu de temps devant soi peut être une source de stress. Si on n’a pas l’habitude de faire la cuisine, choisir son moment permet d’être totalement présent à ce qu’on fait.
Le vendredi soir est plus approprié ? La fin de semaine ? Parfait, ce sera ça pour le moment !
3. FAIS. TOI. DES. MENUS.
L’autre chose à considérer si on n’a pas de temps, c’est qu’il est possible de PLANIFIER SES REPAS. Ça devient facile à l’épicerie, on sait où on s’en va les jours passant, ça fait baisser le stress d’un cran au lieu de devoir se redire cette sempternelle phrase tous les soirs : « Mais qu’est-ce qu’on va manger ce soir ? »
Les menus hebdomadaires, c’est la vie. On regarde ce qu’il reste au garde-manger, dans le frigo et on élabore à partir de ce qu’on a déjà. Après, on monte le menu en fonction de ce qu’il reste et on comble les trous avec d’autres idées recettes.
Une fois le menu complété, la liste d’épicerie se fait presque toute seule. Ça limite les achats impulsifs et le gaspillage alimentaire. Voici un petit exemple d’un menu hebdomadaire de chez moi.

On a récupéré une vieille planche à laver, on a collé un papier adhésif style tableau noir et on y inscrit le menu hebdo. Le support utilisé peut être très varié : un tableau blanc effaçable, une ardoise, un miroir vintage, une vielle fenêtre trouvée dans une vente de garage, un cadre avec vitre sans image qu’on installe dans la cuisine.
De cette façon, tout le monde le voit et ça permet à d’autres personnes d’y participer aussi ! Quand on est en panne d’inspiration, plusieurs têtes valent mieux qu’une !
Autre truc pour gens pressés : préparer de plus grosses quantités, ce qui permet de dépanner les soirs où on n’a pas le temps ou pas envie de cuisiner. Tu fais une pâte à pizza ? Au lieu de faire une boule, fais-en 3 et congèle les deux autres pour tes prochaines soirées pizza.
On peut aussi couper d’avance des légumes et les laisser dans un plat, recouverts d’eau, au frigo. Les enfants seront plus tentés de s’en faire des collations et pour des sautés de légumes, c’est parfait !
4. Ne pas se fixer des objectifs trop élevés
Commence par des recettes faciles à réaliser. Souvent les recettes avec peu d’ingrédients sont un bon départ. De cette façon, on gagne confiance, on prend de l’expérience et on s’aguerrit pour se donner de nouveaux défis, des recettes plus funky !
Personne ne devient chef en quelques recettes. Tenir un couteau convenablement et apprendre à couper ses aliments de façon sécuritaire, c’est déjà un bon défi ! La vitesse et la précision viennent avec le temps. DONNE. TOI. DU. TEMPS. Soit doux.ce et indulgent.e avec toi.
5. Cuisiner des plats qu’on aime
OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII, s’il-vous-plaît !! Ça fait partie des raisons principales pour lequelles on veut se nourrir, c’est telllllement important !
Les plats aimés nous apportent du plaisir à manger mais cuisiner soi-même des plats qu’on aime beaucoup, ça rend fier, ça donne envie de les partager avec d’autres personnes, que ce soit la famille, les amis ou les colocs. Manger en bonne compagnie un plat fièrement cuisiné, ça fait deux fois plus plaisir !
De plus, si on cuisine des plats qu’on aime, il se peut qu’on cherche à essayer d’autres recettes de plats aimés et doucement, on élargit notre répertoire de recettes qu’on maîtrise bien.
La cuisine devrait être un endroit plaisant où aller dans la maison, on y est si souvent ! Ne te met pas de pression et surtout, amuse-toi !