Le kombucha

J’en ai tellement parlé sur la page Facebook lorsque je propose des smoothies matinaux, j’étais plus que due pour faire un article à ce sujet !

Do not judge a book by it’s cover (Ne jugez pas un livre d’après sa couverture) est une expression qui sied parfaitement pour présenter le kombucha car la maman kombuha, c’est pas beau, ça l’air d’une vieille crêpe fanée ou d’une méduse inanimée, mais c’Est vraiment aliment génial !!

OÙ S’EN PROCURER

Mais où on achète ça du kombucha ? C’est ça qu’on veut savoir ! Tu peux en acheter dans les magasins d’aliments naturels. Il se vend une marque (la seule que je connaisse au Québec) appelée RISE. Mais ça devient vite cher de l’acheter chaque fois pour en consommer et c’est beaucoup plus économique de faire ses propres brassées chez soi (et c’est mieux pour l’environnement car tu réduis tes déchets en ne jetant pas au recyclage des contenants de verre).

Par contre, tu peux te servir du contenu d’une bouteille de RISE pour commencer la culture de ton symbiote à la maison. Au lieu de mettre ton achat au frigo, tu vides le contenu de ta bouteille dans un pot Mason propre avec un coton fromage sur le goulot et un élastique pour le maintenir en place et tu l’oublies pour deux semaines. Durant ce temps, tu verras se former sur le dessus du liquide une membrane gélatineuse d’un blanc laiteux : dis bonjour a ton symbiote !

Une fois que tu as un symbiote, tu peux commencer à brasser du kombucha chez toi !

MAIS C’EST QUOI AU FAIT ?

Originaire d’Asie, cette recette de thé fermenté est extrêment riche en enzymes, ce qui aide à la digestion et stimule le système immunitaire. C’est une boisson énergisante, tonifiante et rafraîchissante au même principe de fermentation que le kéfir.

Si tu penses que t’as qu’à boire du kombucha pour être en santé, fais-toi pas d’histoires !! Il fait partie de saines habitudes de consommation à adopter dans sa vie mais on s’entend pour dire qu’être en santé, c’est beaucoup plus complexe que de simplement boire un drink. Mais bref, ça donne quand même un beau coup de pouce et on aime ça !

Le symbiote (ou champignon), transforme les tanins du thé et le sucre mélangé à l’eau en kombucha. C’est un aliment vivant, très vivant et le symbiote se multiplie à chaque brassée. C’est pourquoi on appelle aussi le symbiote « le champignon du partage ». Il se forme une nouvelle couche sur le dessus du liquide en transformation chaque fois qu’une nouvelle brassée est en cours. Alors comme il se dédouble, tu peux en donner à tes amis ou simplement le jeter. Mais partager c’est bon pour la santé. 🙂

Si tu connais quelqu’un qui a déjà un symbiote c’est encore mieux car souvent il est plus gros que celui que tu va partir avec ta boisson. La fermentation est alors plus rapide car il transforme les tanins et le sucre plus vite vu son volume plus important.

Je n’entrerai pas dans les détails techniques de la composition et des bienfaits du kombucha car on trouve déjà plein d’informations à ce sujet sur le web, dont sur le site de Crudessence que je t’invite à lire avec passion pour en savoir plus sur cette liqueur légèrement pétillante.

LE THÉ

Le kombucha se nourrit des tanins du thé, tu peux donc utiliser n’importe quelle sorte de thé (vert, noir, oolong, blanc, etc.) pour la préparation de ta boisson. On peut aussi utiliser le thé du Labrador, il est encore plus riche en tanins que les autres thés.

LE SUCRE

Pas de sucre blanc raffiné ni de cassonade. Le sucre de canne granulé est le sucre par exellence pour faire ta boisson et il est facile à trouver en magasin.

PRÉCAUTIONS

Ne jamais utiliser de thé chaï car le chaï est un mélange de thé et d’épices. Certaines épices sont grasses et contiennent  donc des huiles. Ces huiles pourraient faire rancir ta préparation et faire rater la fermentation de ta boisson et ça, tu veux pas ça parce qu’il faut tout recommencer depuis le début.

IMPORTANT AUSSI : le symbiote et la boisson n’ament pas le métal. Tu dois trouver une jarre, un gros pot soit en verre ou en porcelaine et ne jamais mettre de cuiller de métal dans le liquide ou pour saisir le symbiote. Privilégier le bois et la porcelaine / céramique pour la manipulation.

LA RECETTE

Lorsque j’ai commencé à faire ma propre culture de kombucha, j’ai suivi la recette proposée sur le site de Crudessence et elle fonctionne à merveille. Par contre, je mets une tasse de sucre pour 4 litres d’eau au lieu d’une tasse et demie, je trouve que le mélange est trop sucré à mon goût.

On peut ajouter au thé qui infuse lors de la préparation d’une brassée d’autres éléments pour colorer, donner un goût, etc. J’aime bien faire aussi infuser des fleurs d’hibiscus. Elles donnent au kombucha une belle couleur rosée. D’autres fleurs ou herbes non-grasses peuvent également être ajoutées, c’est à ta guise. J’ai déjà essayé avec des canneberge déshydratées et c’était délicieux !

On peut aussi rendre la boisson pétillante en lui faisant faire une double fermentation. À l’embouteillage, rajoute un petit peu de sucre (une c. à thé pour une bouteille de 750 ml) et on la laisse à température pièce encore 5 à 6 jours.

On peut aussi rajouter deux à trois cuillers à thé de jus de gingembre par bouteille de 750 ml, ça fait comme un ginger ale !

Une fois que tu as embouteillé ton kombucha, tu peux l’utiliser dans tes smoothies, pour amener en pique-nique au parc, pour faire des drinks alcoolisés (un panaché ou shandy en anglais : moitié bière blonde, moitié kombucha, wow !!), comme tu le sens.

Santé !

Auteur : Sylvia Beaudry

Amoureuse de manger 100% végétal, transmetteuse d'idées et allumeuse de consciences.

9 thoughts

  1. A chaque fois que j’ai lu une recette de Kombucha, on parlait de thé noir seulement, sinon il ne fonctionne pas. D’après toi on peut prendre d’autres thés?

    1. Bien sûr ! L’important c’est que le kombucha puisse se nourrir des tanins du thé et tous les thés en ont. Même le Thé du Labrador (qui est une plante et non un thé) contient plus de tanins que n’importe quel autre thé. Alors noir, vert, blanc, y’a pas de restrictions. Préconiser le thé vert pour ses vertus sur la santé mais sinon, c’est libre à toi. Bon brassage ! 🙂

  2. Zut! Je n’avais pas de thé noir sauf un thé noir chai, un mélange que j’ai moi même fait et qui est la même recette que le thé chai vendu chez Thés Kusmi. J’aurais dû consulter ton site plutôt que de me lancer au hasard avec mon mélange chai. En fait, je me fais une grosse infusion de thé chai d’avance. J’y mets deux rondelles de sucre brut colombien que je laisse fondre. Après je mets le tout au frigo que je réchauffe ensuite au besoin avec du lait de soya. Moitié infusion, moitié lait ou un peu plus de lait, au goût. Je venais de faire mon infusion de thé chai lorsque je me suis souvenu que j’avais au frigo plusieurs symbiotes que je n’ai pas utilisés depuis plus d’une année et qui ont été conservés dans leur jus. J’ai donc décidé d’aller vers le kombucha plutôt que de conserver le tout au frigo pour une utilisation avec du lait. Mais je viens de lire un article qui déconseille justement d’utiliser un mélange de thé chai pour fabriquer le kambucha mais qui ne ferme pas toutes les portes à cette tentative. Il se peut que ça fonctionne et il se peut que ça ne fonctionne pas que disait l’article. Que si ça fonctionne il faudra sans doute jeter le symbiote une fois la préparation terminée. Ça tombe bien, j’ai quelques symbiotes en réserve. Mais si ça ne fonctionne pas est-ce que je devrais le voir facilement? À l’odeur et à la couleur j’imagine? Bien sûr, si des moisissures se forment sur le dessus du symbiote ça signifiera que c’est la catastrophe. Je jetterai le tout. Si ce n’est pas suffisament fermenté ou que la fermentation tarde à se faire est-ce que ce sera aussi un signe comme quoi ça ne fonctionnera pas? Mais si je reconnais la bonne odeur de fermentation que j’ai l’habitude de sentir est ce que je pourrai me fier à cette odeur pour me dire que ça a bien fonctionné ou est qu’il y a un danger d’intoxication? Merci pour tout.

    1. La meilleure façon de savoir, c’est de se servir de tous ses sens. On sent, on regarde si le symbiote a changé beaucoup de texture, s’il y a des points sombres et des moisissures. Ultimement, si le visuel et le nez ne suffisent pas, la langue te le dira bien assez vite !! 🙂 Boire une petite gorgée de kombucha nu tue personne alors je ne crois pas que le risque est très élevé.

      Je te dirais qu,en plus quand on commence à consommer des aliments fermentés, ça en prend un peu plus pour impressionner au niveau du goût.

      Bonne chance dans tes expériences !!

  3. Bonjour! Merci pour les conseils, ma première cuvée va être bientôt prête pour sa deuxième fermentation. Où est-ce que je peux trouver du jus de gingembre? Le mieux est-ce un jus ou un sirop? Puis-je le faire moi-même? Merci beaucoup!

    1. Bonjour Odile ! Tu peux faire du jus de gingembre avec du gingembre frais et ton presse-ail. Sinon il se vend du jus de gingembre dans les épiceries d’aliments naturels.

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