Oublie la peste bubonique. Oublie la grippe espagnole ou la H1N1. Laisse tomber la bombe atomique et les guerres mondiales.
Le cancer, avec les maladies cardiaques, est ce qui cause le plus de mortalité à notre époque industrialisée.
L’an passé, ma mère s’est battue contre une tumeur au sein, elle a passé au travers. Une connaissance m’a dernièrement annoncé qu’elle combattait un cancer du sein et il y a deux jours, j’ai su qu’une autre femme que je connais bien ne passera peut-être pas à travers son combat…
On connait tous quelqu’un qui s’en est sorti, qui se bat ou qui n’a pas passé à travers et ça, c’est pas bon. Si tout le monde connaît quelqu’un qui a ou a eu un cancer, c’est déjà trop de monde.
Ce matin, je me suis levée et j’ai pensé à ça dans la douche et je me suis dit : » Bordel, pas besoin d’être chercheur pour une firme quelconque pour se rendre compte qu’on nous empoisonne à tour de bras, de l’épicerie à la pharmacie en passant par tous les autres produits et ce, à grands coups de pub !! »
On vit dans un système de consommation. Le système fonctionne parce que la population veut bien qu’il fonctionne. Comment ça se fait que la population accepte le système ? Parce qu’on lui cache des informations ou qu’on ne lui en transmet qu’une partie, celle qu’on veut bien qu’il sache. Le système de « santé » qu’on nous propose n’en est pas un de « santé » mais plutôt de « maladie ».
La santé, ça fait ben du sens, mais c’est pas ben ben payant.
Si c’est pas payant, ça fait pas rouler l’économie. Si l’économie roule pas, le système tombe. Si le système tombe, ceux qui font du profit avec celui-ci n’en feront plus bref, ça n’est pas dans leur intérêt que les gens soient en santé. C’est triste non ? Ben c’est vrai. Et c’est logique, du gros bon sens (pas besoin d’études pour s’en rendre compte).
Mais aujourd’hui, ça ne marche plus comme ça. Avec Internet, l’accès à l’information devient de plus en plus facile. Il y a de plus en plus de sources d’informations alternatives aux médias de masse qui émergent. On assiste en ce moment à une démocratisation de l’information, c’est majeur comme avancée pour monsieur madame tout le monde. Ça veut dire que TOI oui toi, tu peux faire une recherche sur le web et trouver toutes sortes de liens pertinents qui pourront t’informer sur les sujets qui te triturent le coco.
Il y en aura toujours qui diront : « Oui mais Internet n’est pas une source fiable d’information, on y retrouve n’importe quoi, on ne peut pas s’y fier ! » Évidemment ! Ça n’est pas dans leur* intérêt (*leur : les industries, la grosses compagnies qui contrôlent le système) que la population s’informe, car LE POUVOIR DU CONSOMMATEUR EST DE CHOISIR CE QU’IL CONSOMME. C’est NOUS qui avons le gros bout du bâton. C’est à NOUS de s’en servir. Et pourtant, on ne le fait pas. Pourquoi ? Parce que ça demande des efforts et des changements dans nos habitudes de vie. Et c’est bien difficile de sacrifier notre confort et nos habitudes réconfortantes pour aller vers quelque chose d’inconnu qui nous inquiète.
J’ai décidé de faire un blogue sur l’alimentation, la santé, l’écologie et l’éthique. Pourquoi pas seulement sur un de ces sujets en particulier ? Parce que tout est intîmement lié. On ne peut pas parler de santé sans parler d’alimentation. On ne peut pas parler d’alimentation sans parler d’écologie et d’éthique, tout se tient ensemble.
Hippocrate a dit, il y a des centaines d’années avant l’arrivée de notre ami Jésus : « Que ta nourriture soit ta médecine et ta médecine, ta nourriture. » Tu te rappelles de cette phrase aussi : « On est ce qu’on mange. » ? Ben c’est vrai.
S’éduquer, s’informer, créer le changement que nous voulons voir dans notre vie, c’est essentiel.
T’as pas idée à quel point t’as le gros bout du bâton entre tes mains.
Photo : Lili Lemieux