La majorité des pestos vendus en épicerie ont divers irritants qui font que je n’en achète jamais : parmesan (produits laitiers = non) ou huile de canola (OGM = non) en plus de coûter affreusement cher et de générer des déchets.
On ne le répétera jamais assez : il est important de lire les étiquettes des produits que l’on achète.
Suremballage
Il semble y avoir une nouvelle tendance côté emballage en 2017 qui propose des produits alimentaires dans des sacs contenant un bouchon de plastique dévissable. En plus d’être difficile d’utilisation (il reste toujours un peu de préparation de coincée dans un coin de sac), ils sont supers polluants car ils ne sont pas recyclables.
Bref, on arrête de se prendre la tête avec du marketing pas pensé pour la durabilité et l’optimisation d’une éventuelle réutilisation et on se tourne vers le fait maison, qui est, de toute façon, bien meilleur en plus d’être plein d’amour.
Autonomie alimentaire
Il faut réaliser à quel point il est important de savoir ce que l’on met dans notre assiette. Tout ce qui est acheté en épicerie peut, la plupart du temps, être de qualité moindre que ce que vous pourriez faire à la maison. En cuisinant le plus possible, vous vous assurez de manger des aliments préparés de qualité supérieure.
Y’a rien de trop beau pour soi. On a droit au meilleur et ce, à tous les repas. La durabilité, ce n’est pas juste pour la planète, c’est pour notre environnement immédiat c’est-à-dire, notre corps !
Fini les pestos cheaps, on s’en fait à la maison qui torchent et qui n’arriveront jamais à la cheville de ce qu’on trouve en magasin !! Le pesto est un condiment, un assaisonnement. Il goûte fort et il sert aussi à saler un plat (partiellement). N’aie pas peur de mettre de l’ail et un peu de sel (de mer) !
À faire principalement lorsque c’est la saison (juillet-août), le basilic est moins cher et se trouve en plus grande quantité.
Achète-le bio le plus possible. Il est possible d’en réserver en grandes quantités en appelant d’avance aux Serres Naturo lors de la belle saison. Ils ont en plus toute une gamme de produits magnifiques et ça te fait faire une belle ballade dans la campagne bellechassoise (région de Québec) !
INGRÉDIENTS
- 5 kilos de basilic frais (oui ça en prend beaucoup pour que ça vaille le coup)
- Huile d’olive (prévoyez un litre et demi)
- 2 T de noix du Brésil en chapelure
- 2 têtes d’ail déchemisées
- 2 c. à soupe de sel de mer fin
ÉTAPES
Effeuiller le basilic. Conserver toutes les tiges etles mettre dans un sac plastique refermable pour mélanger à un éventuel bouillion de pelures.
Prendre toutes les feuilles de basilic et les mettre dans des sacs de plastique refermable sans trop les bourrer. Congeler pour au moins 24 heures.
POURQUOI FAIRE CONGELER SES FEUILLES DE BASILIC ?!?
Lors du passage des feuilles au robot culinaire, les feuilles congelées vont se casser en petits flocons au lieu de se déchirer. Comme le robot culinaire tourne longtemps lorsqu’on fait du pesto, la machine chauffe et le fait que les feuilles soient congelées évite de faire trop chauffer l’huile lors du mélange. C’est un truc que Ginette, faiseuse de pesto et propriétaire des Serres Naturo, m’a donné et ça fonctionne tempête.
Les feuilles vont devenir presque noires en congelant mais lorsque le pesto sera décongelé, il reprendra sa belle couleur vert foncé.
Si tu es un puriste des nutriments et que tu ne veux pas faire congeler les feuilles, ça ne change rien car pour conserver tous les pots que tu vas produire, il n’y a pas beaucoup d’autres options que de les faire congeler (à moins d’avoir une machine sous-vide industrielle qui aspire l’air et même les liquides).
Une fois les feuilles congelées, sors-les graduellement du congélateur pour les transformer afin qu’elles ne décongèlent toutes en même temps.
Dans un robot culinaire, pulser jusqu’à consistance de chapelure environ 4 tasses de noix du Brésil pour en faire 2 tasses une fois réduites en chapelure. Réserver. S’il t’en reste après la confection, tu peux récupérer le reste pour en faire du parmesan cru.
Écraser vos deux têtes d’ail (c’est-à-dire, toutes les gousses sans exception) pour en faire de la purée d’ail. Réserver dans un petit bol.
Bourrer le robot culinaire de feuilles congelées et faire tourner. Verser de l’huile d’olive et rajouter des feuilles au fur et à mesure que les premières disparaissement et réduisent. Ajouter aussi de la chapelure de noix du Brésil et un peu de sel.
Le froid des feuilles va faire « blanchir » l’huile d’olive car cette huile devient opaque à de froides températures, c’est ok, elle reprendra sa couleur naturelle à tempéraure pièce ou lorsque vous le mélangerez avec des pâtes ou pour une sauce par exemple.
Répétez ces étapes jusqu’à ce que le robot culinaire soit plein. Vider dans un grand bol, couvrir d’une pellicule plastique et mettre au frigo en attendant de faire le reste.
Répétez les étapes feuilles-huile-noix-sel jusqu’à ce que toutes vos feuilles soient passées. Le pesto doit avoir une consistance de beurre un peu mou. Pas trop huileux, pas trop sec non plus.
À chaque fois que le robot est plein, rajoutez votre nouveau mélange à celui du bol au frigo, couvrez et poursuivez.
À la fin, mélanger toute la préparation du bol ensemble et rectifiez l’assaisonnement (s’il manque de sel ou d’ail en purée, etc.). Mettre en pot.
Utilisez des pots propres et secs. Mieux vaut prendre des petits pots pour ne pas avoir à en dégeler trop à la fois. Une fois votre pesto empoté, versez un peu d’huile d’olive sur le dessus et fermez votre pot.
Laissez réfrigéré que ce que vous êtes capable de consommer dans la prochaine semaine et congelez le reste. Se conserve 3 à 4 mois.
Simplement merci de nous motiver à faire nous même ce genre de recette. C’est simple et tellement meilleur. Je la partage avec plaisir!
Merci beaucoup, je le faisais avec des pignons de pin mais je vais essayer avec des noix du Brésil.
En effet, les pignons de pins rancissent plus vite et facilement. Comme ils sont très fragiles aux changements de température, je préfère utiliser des noix du Brésil.
Bonne confection ! 🙂